AMSTERDAM et SAINT-PAUL
Lundi 18 décembre, mer calme, préparation de Noël : confection de guirlandes et chaque personne qui le souhaite prépare un cadeau qui sera remis par tirage au sort le jour de Noël, l’AMAEPF offre une adhésion pour l’année 2024.
Mardi 19 décembre, avant l’arrivée à Martin-de-Viviès, séance de philatélie, ensuite conférence : le mystérieux volcan du Moyen-âge.
Mercredi 20 décembre, le Marion est au mouillage en face d’Entrecasteaux pour quelques manips hélico, puis mouillage en face de la base Martin-de-Viviès et dépose à terre où nous sommes très bien accueillis. Je donne la main au dépotage des congelés et du frais, l’ensemble du personnel est occupé aux différents postes de l’OP. À midi, un excellent repas nous attend, ensuite je participe à « la chasse aux aliens ». Cela consiste à examiner tous les fruits et les légumes par échantillon maximum de 100 par catégorie, l’examen se base sur la présence de terre et de moisissures. Le chaland du Marion, le Rallier du Baty, livre quelques gros big bags de ciment et reprends deux conteneurs de 20 pieds. Le soir, présentation des nouveaux arrivants par le Disams (chef de district d’Amsterdam) et dîner gastronomique.
Jeudi 21 décembre, j’accompagne Martial, professeur responsable de la manip 360° (visite virtuelle des TAAF). Les otaries sont nombreuses sur la cale et quand l’une sort de l’eau elle zigzague entre ses congénères et c’est à ce moment-là qu’il faut être vigilant. Je donne la main aux cuisines pour la mise en place des tables et des plats. Après le repas, nous partons avec un guide vers le cratère Antonelli. Il faut compter 50 minutes pour atteindre le site, une nouvelle cabane va être construite en 2024. Nous allons ensuite à pointe Bénédicte où sont effectuées des mesures sur l’évolution des différentes composantes de l’air, ici est l’air le plus pur du monde.
Vendredi 22 décembre, Erwan, l’électricien de la centrale, me présente l’installation de panneaux solaires. Ils sont répartis sur plusieurs endroits, chaque panneau à une puissance de 370 Wc. Ce courant continu est envoyé sur quatre onduleurs qui alimentent le réseau de la base en 230 V et 50 Hz. L’énergie qui n’est pas consommée est redressée pour la recharge des batteries. Le jour où j’ai visité l’installation à 12 h, les batteries étaient déjà chargées à 100 % et la puissance absorbée de 42 kW. La charge d’entretien des batteries est de 30 kW. Les chauffe-eaux électriques sont pilotés soit par des horloges soit par des capteurs de luminosité, ainsi on optimise la production photovoltaïque. Quand les batteries arrivent à 30 % de leur capacité, le groupe électrogène démarre et recharge les batteries.
Départ d’Amsterdam dans la soirée.
Samedi 23 décembre, nous sommes devant le cratère englouti de Saint-Paul, mer calme et plafond bas. Aujourd’hui, opérations uniquement maritimes pour prélèvement d’eau de source d’eau chaude dans le cratère. Un minimum de personnes possède l’autorisation de descendre à terre. Le workboat et la vedette ont été mobilisés pour assurer le transport et la sécurité de cette opération. Les otaries se trouvant à proximité du point de prélèvement sont plus agressives que celles d’Amsterdam. Elles ne connaissent pas l’homme. Je fais une dernière présentation de l’amicale. Vers 17 h, nous faisons route vers la Réunion.
Photos d’Amsterdam :
Photos de Saint-Paul :
Cratère de Saint-Paul (photo Yannick Doméron)
Cratère de Saint-Paul (photo Yannick Doméron)