LES MILIEUX POLAIRES

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Description

Publié sous l’égide de l’IFRTP voilà un ouvrage qui fera date, complète, éclipse et corrige ce qui avait été édité de bien maladroite façon, avec des erreurs grossières, par le même éditeur, dans la même collection et par Fernand Nathan, respectivement en 1968 (Biogéographie) et 1969 (Eléments de biogéographie). Centré sur l’Arctique et l’Antarctique, il traite également des marges subpolaires.

Dans un premier temps il s’attache à l’analyse des principales composantes (glacioclimatiques, hydrologiques, géomorphologiques et biogéographiques) de ces milieux en mettant l’accent sur le froid, la neige, les inlandsis, la banquise, le pergélisol et la toundra qui caractérisent les paysages des hautes latitudes.

Une seconde partie privilégie une approche globale et dynamique des grands systèmes (marin, glaciaire, continental non englacé et littoral) qui sont les moteurs du fonctionnement des milieux polaires. La démarche adoptée intègre les changements climatiques passés dont la mémoire est conservée dans les glaces continentales et qui, à travers de nombreux héritages, marquent de leur empreinte les paysages actuels.

L’ouvrage se clôt sur une analyse de l’évolution des relations unissant les hommes à ces milieux contraignants qui voient aujourd’hui se mettre en place une nouvelle donne territoriale née de l’émergence des peuples autochtones circumarctiques, cependant que s’y amplifie le mouvement d’internationalisation des politiques conservatoires.

Mais l’intérêt des milieux polaires déborde largement leur cadre géographique pour s’étendre à notre planète tout entière, comme le montre la place éminente occupée par les hautes latitudes dans l’élaboration des scénarios d’évolution du climat mondial (Global Change).

Bien que s’adressant à des étudiants en 2° cycle de géographie, géosciences de la surface et sciences de l’environnement ce livre attirera l’attention de nombreux amoureux des hautes latitudes qui trouveront là une mine d’informations, avec bien peu de coquilles, inévitables lors d’une première édition, toujours agaçantes bien que bénignes.

Marie-Françoise André, familière du Spitsberg et du Labrador, tout juste rentrée de la péninsule Antarctique, est membre du conseil scientifique de l’IFRTP, professeur à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, où elle dirige le Laboratoire de Géographie Physique « Géodynamique des milieux naturels et anthropisés ».

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Alain Godard & Marie-Françoise André.

Octobre 1999, Armand Colin, collection U, broché, 16×26 cm, 39 photos N&B, 1 couleurs en couverture, 124 figures, 44 tableaux, orientation bibliographique en fin de chapitres, 5 annexes: table des matières, index thématique, table des figures, liste des tableaux, liste des photographies, 456 pages.

ISBN 2-200-01598-4.