L’ENFANT DES NEIGES, l’album

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Description

De juin 1994 à avril 1995, en compagnie de Diane, son épouse, et de Montaine, leur fille alors âgée de 21 mois, Nicolas Vanier effectua une traversée de neuf mois les conduisant de Prince George (Colombie Britannique) à Dawson City (Yukon).

En novembre 1995, édités par Acte Sud paraissaient deux ouvrages puis, pour les fêtes de Noël, sortait un film racontant cette équipée : 800 kilomètres à cheval pour atteindre le bord d’un lac, y construire une cabane afin de passer l’été, attendre l’hiver et entreprendre un raid de 2.000 kilomètres en traîneau à chiens. (L’enfant des neiges, Nicolas. Vanier, ISBN 2-7427-0648-8 / Montaine, l’enfant des neiges, Diane Vanier, ISBN, 2-7427-0649-6 / L’enfant des neiges, 91 minutes, France3-MCA-Taïga, distribution CIC Vidéo).

Lors de la traversée hivernale, au cours d’une halte doit être abandonné un dépôt de matériel et, dans celui-ci, des rouleaux de pellicules. Soigneusement enfermées dans un container étanche, elles restent au bord d’une rivière afin d’alléger le traîneau dans un passage difficile. Bloqué ensuite par une tempête et par des glaces, soucieux d’abriter au plus vite sa fille, N. Vanier ne peut repartir pour les récupérer. À la fin du périple un ami pilote est envoyé en vain sur les lieux. Deux ans plus tard, à l’automne, le pilote d’un hélicoptère volant pour le compte d’une compagnie minière est attiré par une tache jaune sur la berge de la rivière. C’est le petit bidon étanche, avec les films parfaitement conservés. Ignorant tout de l’histoire, le pilote dépose le tout dans son hangar. Le bidon y reste trois ans, jusqu’à ce que l’homme tombe par hasard sur une émission de télévision à laquelle participe Vanier. Se rappelant alors qu’un ami lui avait parlé de ce fou ayant traversé les Rocheuses avec sa femme et sa petite fille, le rapprochement se fait ; les pellicules sont renvoyées à leur propriétaire. La décision d’éditer un album racontant à nouveau cette histoire est prise, les photographies de Nicolas commentées par Diane.

Si l’abondance des photos mettant en scène cette cellule familiale peut engendrer le sentiment d’exploitation d’un bon filon (dans ce cas il ne faut pas acheter le livre), ces pages sont susceptibles d’enchanter des lecteurs de toutes classes d’âge. Qui n’a jamais rêvé de vivre partiellement ou totalement pareille aventure au sein d’une nature encore préservée ? Plus d’un se laisseront charmer par la physionomie radieuse de la petite Montaine. Partager cet album avec vos jeunes enfants ou petits-enfants vous procurera certainement d’agréables moments. Les rares coquilles affectent les légendes des photographies : manque d’un e à caban (p. 71) – lire double page suivante et non précédente (p. 112) –  remplacer lapin par lièvre (p. 124).

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Nicolas Vanier.

Octobre 2002, Éditions du chêne (Paris).

Broché, couvertures illustrées à rabats, 28,5 x 22 cm à l’italienne, 180 photos couleurs, 1 carte, 208 pages.

ISBN 2-84277-446-9.