l ’espace, du rêve à la réalité. un grand bond pour l’europe spatiale,
l ’espace, du rêve à la réalité. un grand bond pour l’europe spatiale,
Prix : 28,00€
Description
Conscient d’avoir vécu une période exceptionnelle au cours de ses activités consacrées à l’exploration spatiale, Marius Le Fèvre a rassemblé dans cet ouvrage les éléments d’une carrière bien remplie, souvenirs et anecdotes impliquant interlocuteurs et collaborateurs.
Très tôt il s’est passionné pour les pionniers de l’aviation, les aventuriers et les explorateurs des pôles. À la sortie de l’École de l’Air, il rejoint le Centre interarmées d’essais d’engins spéciaux (CIEES) à Colomb-Béchar en 1957 alors que les Soviétiques lancent leur premier Spoutnik. Après un passage au Service information de l’Armée de l’Air en 1960, il apprend que le général de Gaulle souhaite créer une nouvelle organisation totalement consacrée aux activités spatiales, ce sera le CNES où il entrera le 1er janvier 1963 comme chef de mission au sein de l’équipe des fusées-sondes, il y enchaînera les campagnes jusqu’à celle de Terre Adélie où son parcours croisera celui des Expéditions polaires françaises pendant quelques semaines au cours de la mission TA17. André Lebeau, directeur du Groupe de recherches ionosphériques (GRI) ayant noté que l’ionisation de la haute atmosphère par le rayonnement UV se trouve amplifiée au voisinage du maximum de
l’activité magnétique, le but des expériences projetées est d’expliquer ces anomalies de comportement de la haute atmosphère qui apparaissent au midi magnétique. La célébration du départ de la 17e mission donne l’occasion de décrire les locaux des EPF avenue du Maréchal Fayolle à Paris et de rappeler l’histoire de l’installation des Français en Terre Adélie. La traversée, du 6 au 13 décembre 1966, entre Hobart et DDU, va permettre aux différentes équipes de faire connaissance, de se familiariser avec les règles de vie imposées par Paul-Émile Victor et l’arrivée sera l’occasion d’une description du paysage et de la faune locale. Quatre lancements de fusées Dragon sont prévus dans des conditions très spécifiques avant les rigueurs de l’hiver. Déchargement, installations, tirs effectifs et démontage seront terminés pour la fin janvier 1967, à temps pour accueillir des représentants de plusieurs services officiels américains venus s’enquérir de quoi il retournait… Il poursuit ses activités au CNES jusqu’en 1970. Il rejoint alors le CECLESELDO, organisation européenne chargée du développement et du lancement du gros lanceur Europa. À l’arrêt de ce programme en 1973, il retourne au CNES où il participera au développement du nouveau programme Ariane, à la suite de quoi il partira en Guyane comme directeur du Centre spatial guyanais (CSG) de 1982 à 1985. Enfin, il prendra pour onze ans la direction du Centre technique (ESTEC) de l’Agence spatiale européenne (ESA). Arrivé à la retraite, après l’échec de plusieurs projets de plus grande ampleur, il devra se contenter d’organiser des colloques et de présenter des conférences, mais sa grande chance aura été d’avoir participé activement à cette grande aventure scientifique, technologique, industrielle et commerciale, mais aussi humaine qu’est la conquête de l’espace.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Marius Le Fèvre
Éd. É-dite, Histoire des sciences – broché, couverture illustrée – juin 2011 – 16,5 x 24 cm – illustrations N et B : un cahier de 16 pages hors-texte – 462 pages
ISBN : 978-2-846-08301-0