Des manchots et des hommes – Comme un manchot sans ailes
Des manchots et des hommes – Comme un manchot sans ailes
Description
Présentation reçue de Jérôme Maison :
Des manchots et des hommes.
Pour rencontrer le manchot Empereur, il faut accepter de partager avec lui l’isolement de l’hiver du pôle Sud. Les cinéastes qui rêvaient de se mesurer à l’Antarctique ont tout laissé pour partir, conscients de leur privilège, comme des difficultés inhérentes à cette aventure.
Le film suit l’expérience recluse des cinéastes animaliers, venus en terre Adélie, dans la base permanente de Dumont D’Urville, pour filmer le cycle des manchots. Le récit entremêle le point de vue de ces hommes, comme un journal de bord écrit à l’aide d’une caméra stylo, mélange de journal intime et de récit d’aventure. À travers leur sensibilité, ils plongent le spectateur au coeur de l’interminable nuit hivernale du pôle Sud, filmant la métamorphose de deux hommes à travers les mois qui s’allongent
Le film révèle la vie partagée entre les manchots et les hommes. Les manchots Empereurs donnent le rythme, à l’aise dans l’hiver extrême ; l’équipe de tournage les suit tant bien que mal accrochés à un traîneau surchargé. Filmer devient difficile, mais la contrepartie de beauté et de liberté donnée en retour par ces paysages de glace et ses habitants sauvages est pour eux sans pareil.
Sujets de l’Empereur et de l’Antarctique pendant une année, les cinéastes livrent là le récit d’un hiver pour l’Empereur.
Comme un manchot sans ailes.
Au sortir de l’hiver, nous est apparu à l’horizon un drôle de lutin noir et blanc qui semblait trottiner impatiemment vers les rochers de l’archipel. C’était le premier manchot Adélie. Dans son rôle d’hirondelle de l’Antarctique, il nous annonçait l’arrivée du printemps. Pour nous ce manchot, bientôt suivi de 60 000 de ses compagnons, représentait la fin d’une longue traversée de l’hiver.
Avec les départs des Empereurs, ces agités qui ont pris possession des îles nous ont remonté un moral figé par le froid. Turbulents et bagarreurs, les Adélies nous ont inspirés cette histoire décalée d’un jeune mâle inexpérimenté qui allait subir cette première année au cœur d’une colonie trop grande pour lui.
Amusant mais émouvant, cet oiseau méritait bien un documentaire rendant hommage à cette petite folie qui anime celui qui s’est accommodé d’un bien court printemps au pays du froid extrême.
(NDLR – Ce DVD, rapidement présenté dans la Lettre 61, proposé à la Boutique depuis la dernière assemblée générale, est le complément -logistique- indispensable (le 1er film) pour ceux qui ont vu « La marche de l’Empereur ». On se réchauffe (?) ensuite avec le cycle estival des Adélies. Documents de base dans toute bibliothèque de « polaire », bi ou non.)
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
« Des manchots et des hommes », film de Luc Jacquet et Jérôme Maison – Durée : 53 mn.
« Comme un manchot sans ailes », film de Jérôme Maison (Inédit) – Durée : 51 mn.
DVD double (les 2 films) – Format 16/9 – Copyright Bonne pioche / Éd. Exploration du Monde ASBL, Bruxelles – 2007 – Proposé à la Boutique (22 € franco).