RÉPERTOIRE DES NAVIRES DE GUERRE FRANÇAIS
RÉPERTOIRE DES NAVIRES DE GUERRE FRANÇAIS
Prix : 45,00€
Description
Publié en 1967 par l’Association des amis du Musée de la marine, ce répertoire devenu indispensable pour amorcer toute recherche, était épuisé. Régulièrement demandé, une réédition s’imposait. Comme le précise H. Michea dans sa note de présentation, la médiocre qualité du papier de l’édition d’origine et sa composition en très petits corps empêchaient une photocopie de qualité satisfaisante ainsi qu’une reconnaissance de caractères efficace permettant de saisir le texte sur ordinateur ; force fut donc de ressaisir l’ensemble.
Au fil du travail devint évident l’intérêt de citer les sources du texte original, de compléter le texte en ajoutant des caractéristiques de navires, des informations historiques, des mentions iconographiques et muséographiques.
C’est pourquoi la présente édition est passée de 148 à 370 pages. Naturellement n’ont pu être insérées toutes les données disponibles concernant quelque 19.000 navires, lesquels, avec les changements de noms, conduisent à 21.300 entrées. Pour aider les chercheurs est donnée une bibliographie détaillée de l’ensemble de la question telle que publiée à ce jour.
Le premier fichier est établi en Word sous format texte et sous format tableau. Sa taille rendant délicate le travail de tri sur des ordinateurs personnels courants, un exemplaire a été transcrit en Exel ce qui autorise des recherches sur critères. Ce travail constitue, pour l’avenir, l’amorce d’une base de données informatisée déjà réalisée sur File Maker et peut être converti en d’autres applications afin de recevoir les ampliations souhaitées.
Ce Répertoire des navires de guerre français dérive directement de celui publié en 1932 par Pierre Le Conte chez lui, à Cherbourg ; 700 navires y figurent, repris sous 2.750 vocables patronymes. Dans son édition Le Conte avait écarté de nombreux navires : galères, navires de la Compagnie des Indes, navires de commerce ayant occasionnellement servi l’état, et de nombreux engins de servitude, navires grecs ayant servi sous pavillon français, etc.
L’édition de 1967 réalisée sous la direction du commandant Vichot intègre les nefs d’Ango ainsi que tous les patrouilleurs des deux guerres mondiales, fait entrer les changements de noms, étoffe l’histoire de chaque navire.
Dans la réédition de 2003 ont été mentionnés, lorsque cela a été possible, le nom ou sigle de la compagnie d’armement maritime des navires de commerce cités ainsi que les lieux et circonstances de la disparition de navires connus comme naufragés. Sont signalés comme ne figurant pas dans cette mise à jour les bâtiments de la Gendarmerie maritime, des Affaires maritimes, des Douanes et les affrétés.
Curieusement pourtant s’y trouve le Magga-Dan, « bâtiment polaire (1962) » (p. 209), et le Norsel, « Bâtiment polaire Norvège (1949) affrété 1956-58 » (p. 237). Concernant ces deux unités, outre que ne sont pas mentionnés les armements, des corrections s’imposent quant aux dates. Les EPF ont affrété le Norsel de 1955 à 1961 et le Magga Dan de 1961 à 1963 où il fut remplacé par son sister-ship, non signalé, le Thala Dan de 1963 à 1982 avant que ne lui succèdent les Lady Franklin, Polar Bjørn et Astrolabe. Si le Commandant Charcot, ex-AN 48 Lancewood, ex-Attiete, est bien mentionné de 1948 à 1951 (p. 79) le Tottan qui, de 1951 à 1953, prit le relais avant le Norsel ne l’est pas ainsi que, plus étonnant encore, le Pourquoi Pas ? sur lequel naviguèrent de 1919 à 1936 officiers et marins de la « Royale ». En qualité d’officier de réserve rappelé chaque année à l’activité, Charcot le commanda jusqu’en 1925 où, touché par la limite d’âge, lui succédèrent les commandants Chatton, Le Conniat et leurs équipages venus de la Marine.
Sont cités la quasi-totalité des navires utilisés lors des grands voyages d’exploration, les patronymes de ceux qui en furent les principaux acteurs, attribués à des bâtiments. Plus d’un s’étonneront de la variété des dénominations : personnages, divinités, toponymes, animaux, qualificatifs et… moyens de transport. Une telle masse d’informations ne pouvait être exempte d’erreurs ou d’omissions, lesquelles entament bien peu la valeur inestimable de l’ensemble ; pour préparer l’avenir, pièces à l’appui, le lecteur se fera un devoir de les signaler à l’éditeur.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Jacques Vichot.
Janvier 1993. Réédition mise à jour par P. Boucheix, refondue par H. Michea.
Association des amis du musée de la Marine (Palais de Chaillot, 17 place du Trocadéro, 75116 Paris).
Collé, couverture illustrée en couleur sous transparent, 21 x 29,4 cm, 382 pages.
pas d’ISBN.