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Faune et Flore de l'île - Les espèces importées

Les espèces importées

  • Tout d'abord les lapins, fléau de la végétation, qui ont été importés il y a une centaine d'années. On les rencontre dans toute l'île, même dans les endroits paraissant peu accessibles.

  • Les chats, issus de la prolifération abusive et non contrôlée des chats domestiques, se sont étendus rapidement en quelques années. On en a signalé un peu partout dans la presqu'île Courbet. Ils représentent un danger pour les petits oiseaux de l'île, bien que les plus grands destructeurs des petits pétrels soient certainement les skuas, pour qui ils représentent un mets de choix lorsqu'ils se sont fait surprendre de jour hors de leur terrier.

  • Les souris et les rats, malheureusement bien connus, se rencontrent non seulement à Port-Aux-Français, mais également à Port Jeanne d'Arc, Port Couvreux, Molloy, Studer, Port Christmas et même les grottes refuges...

D'autres espèces importées sont plus sympathiques :

  • Les moutons, introduits en 1952, dont l'adaptation est parfaite. Ils sont répartis sur trois îles, d'une part pour les rabattre plus facilement, d'autre part pour que la végétation abondante (il n'y a pas de lapins sur ces îles) leur permette de subsister en grand nombre.

  • Les rennes se sont bien développés depuis leur introduction en 1955. Actuellement il y a plus de 100 têtes sur l'île Haute et au moins autant sur la Grande Terre. Leur adaptation semble parfaite et, ce qui ne gâte rien, leur viande est délicieuse.

  • Un couple de mouflons a été déposé en 1957 sur l'île Haute. Ils sont actuellement plus d'une trentaine.

  • Des visons ont été déposés sur l'île du Chat en 1965. Aucune trace d'eux n'a été remarquée depuis.

  • Les truites ont été introduites en 1959, 1960 et 1962. Il y en a au lac Studer, au lac de la IONO, dans la rivière du Sud, dans le ruisseau de la Ferme. On trouve des alevins dans ce dernier, ce qui prouve qu'elles s'y reproduisent. Au lac Studer, par contre, les truites pêchées ont toutes plus de 40 cm, et la pêche d'une truitelle serait un fait intéressant puisqu'il n'y a pas eu d'alevin introduits dans le lac depuis 1962.

La flore

Il nous faut dire un mot de la flore.

Aucun arbre sur l'île, tout d'abord, ce qui lui donne ce caractère bien particulier que James Cook, le navigateur, a qualifié de "Désolation". Quant au reste, citons seulement l'acoena bien connue, rosacée abondante dans les parties basses de l'archipel (dans les parties hautes il n'y a que les "godons"), l'azorella qui est une ombellifère que l'on rencontre en grosses touffes, un certain nombre de graminées et quelques joncs de petite taille que l'on voit surtout dans les marécages, et les endroits "souilleux", qui occupent le 1/5 de la superficie de l'île. Les lapins ont accusé cette désolation et la plus belle plante, le chou de Kerguelen (crucifère) ne se rencontre plus que dans les petites îles protégées des ravages de ces animaux.

le chou de Kerguelen

le chou de Kerguelen (Photo Daniel Delille)




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